Des boissons périmées au Burkina Faso : Plus rien ne sera comme avant
Le slogan « PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT au Burkina Faso » a encore marqué un pas notable sur le chemin vers son sacre, bien sûr, si les autorités actuelles ont la volonté d’en faire une réalité. Une découverte, à Ouagadougou, de plus de 1200 tonnes de boissons à cannettes arrivées à la date d’expiration et en cours d’être redatées pour une mise sur le marché, a motivé la manifestation d’indignation des burkinabè jusqu’au premier citoyen, le Président du Faso.
Manigancé par une société burkinabè (OBOUF), c’est le plus grand scandale alimentaire porté à la connaissance des populations à travers les médias. Et jamais, un scandale du genre n’avait bénéficié d’autant de médiatisation et suscité autant d’indignation. Quand on imagine que ce type de scandale avait l’habitude de se produire et que les règlements se faisaient à l’amiable derrière les rideaux, ça donne un petit ouf d’espoir que « PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT au Burkina Faso ».
On peut admettre à la limite, que dans les situations de déficit alimentaire et de famine, des gens nous viennent au secours avec des aliments périmés, mais, qu’un opérateur économique, de surcroit un Burkinabè, importe des aliments avarié pour les vendre à la population est plus qu’indigne. Comment quelqu’un peut-il vouloir fonder sa fortune sur le sacrifice de la santé de ses compatriotes et d’autres le cautionnent ?
On ose parier même que ceci n’est qu’un pan de ce que la population endurait qui est entrain de sortir à la lumière ; le pire reste certainement à découvrir. C’est ainsi quand il n’y a pas d’alternance dans la gouvernance dans une pays. Vivement que la lumière soit faite sur toutes les manigances de ce genre et que réellement PLUS RIEN NE SOIT PLUS COMME AVANT.
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